Légende

MARTA PAN 

SCULPTURES 1957 • 2001

En association avec la fondation Marta Pan – André Wogenscky, Les Landes Blanches Centre d‘Art présentent une mini rétrospective illustrant les étapes successives du travail de Marta Pan, depuis « Balance en deux », bois de 1957, jusqu’aux maquettes de portes et de totems, réalisées en Rohacell, des dernières années de travail.


L’exposition s’ouvre sur un ensemble exceptionnel de rares sculptures en bois des débuts caractérisées par leurs formes organiques. Aux côtés de la toute première sculptée par Marta Pan « Balance en deux » (1957),  figurent un  « Équilibre », « Le Casque » (sculpture 53) et surtout « Obero » qui annonce la sculpture flottante pour le musée Kröller Müller à Otterlo.


Une version en bronze de « l’Olivier » complète cette évocation des sculptures produites immédiatement après les Charnières (dont une étude en céramique est présentée) et « Le Teck » rendu célèbre par le ballet que Maurice Béjart créa pour elle.


Deux « Puzzles » (1964) traduisent un travail ludique sur la complexité insoupçonnée de formes contenues dans un volume de bois d’apparence simple et la maîtrise du geste façonnant les essences les plus dures. 


Sont ensuite mises en exergue les sculptures en plexiglas des années 1967-1975, ces sculptures dans la sculpture, objets abstraits, géométriques, produits d’une haute technologie, piégeant la lumière qui les révèle et les transforme sans cesse. Une « Colonne », une série de trois grands « Cylindres » que complètent deux petits « Cylindres » rendent compte de la diversité des dispositifs inclus dans la matière. 


Puis l’exposition propose des œuvres expressives du travail du marbre avec une « Sphère coupée » et une « Lentille ouverte »  rapprochées d’études - également traduites en marbre  - pour des œuvres monumentales installées dans des espaces publics dont le CHU de l’Hôpital Necker à Paris.


Elle se poursuit par la présentation des sculptures en acier inoxydable qui marquent l’aboutissement d’une relation constante à l’espace architectural. Deux « Moebius », l’un horizontal, l’autre vertical, font révérence au célèbre ruban. Le « Signal sans fin » établit, dans son élancement vers l’infini, une relation avec le mouvement perpétuel des hommes et des civilisations : sa version monumentale est érigé à la convergence de deux autoroutes A6 et A46 reliant le Bassin méditerranéen au nord de l’Europe.


La présentation s’achève sur un ensemble de petites œuvres exécutées en rohacell, jamais exposées. Cette matière synthétique blanche, dure et fine, apte à être taillée avec une grande précision permit à Marta Pan de travailler des « Totems », des « Portes », des « Stèles », des « Disques »… dont la plupart seront réalisés à une échelle monumentale, en inox et en marbre ou en granit, notamment au Japon.

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